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Les stratégies

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Le rôle des récepteurs des muscles n’est pas de capter l’information qui vient de l’extérieur. Nous avons pour cela des récepteurs spécialisés qui sont... dans la peau.

C’est aussi ce qui se produit dans le milieu de bien d’autres méthodes de thérapie manuelle. On a des dizaines d’interprétations de méthodes fasciales, myofasciales, ostéotissulaires, de méthodes d’ostéopathie, crânienne, fluidique, etc, chacun y allant avec sa «théorie» plus ou moins structurée, mais qui reste, bien sûr, une théorie. Il conviendra de prendre un peu de recul lorsque nous lisons à propos d’une thérapie, peu importe que cela soit Bowen ou une autre méthode, qu’ils sont les seuls à posséder la «vraie» technique.

Le pont à faire entre l’application d’une méthode de thérapie manuelle, quelle qu’elle soit, et les résultats qu’on obtient se situe non pas dans la théorie ou l’hypothèse de traitement, quoiqu’elles peuvent parfois guider, mais dans la compréhension de la physiologie qui éclaire sur le travail qui est fait. Plus on avance dans cette direction, plus on s’aperçoit qu’il n’y a en fait que très peu de différences d’une méthode à l’autre, qu’il y a infiniment plus de ressemblances et qu’au bout du compte, nous faisons tous la même chose : de la thérapie manuelle.

Pour distinguer les méthodes les unes des autres, nous parlerons de stratégies. La stratégie Bowen, la stratégie DermoNeuroModulation et ainsi de suite. Ce sont des façons différentes (mais pas si différentes au bout du compte) d’arriver au même but.

 
D'abord conçu de façon intuitive, comme toutes les thérapies manuelles d'ailleurs incluant l'ostéopathie, cette stratégie, qui porte le nom de son visionnaire, Tom Bowen, se démarque par une caractéristique singulière qui, grâce à la compréhension de la physiologie qui s'y rattache, peut maintenant s'appliquer favorablement à toutes les thérapies manuelles : la pause thérapeutique, ou "homoeostasis in progress". Ce qui semblait une extravagance s'avère maintenant d'une importance fondamentale

Bowen, c'est la MyoNeuroModulation
Le délicatesse est sans contredit ce qui caractérise le mieux cette stratégie empreinte de douceur. Pourtant, la complexité de la théorie développée par Diane Jacobs pour expliquer tant de tact et de générosité dans son application nous laisse songeur à prime abord. Ce n'est qu'en plongeant tête première dans son cheminement intellectuel que l'on arrive à la suivre, puis que l'on trouve son propre chemin, fascinant et semé d'embuches dont la résolution, chaque fois, nous apparaît comme une révélation. Cette technique n'a pas fini de faire parler d'elle.

La DNM, c'est la DermoNeuroModulation
La plus rapide, la moins complexe et pourtant celle qui bat tous les records, dans des conditions bien précises,  par son action rapide et immédiate est bien la méthode Niromathé. Dr Raymond Branly, inspiré lui-même par la méthode Moneyron (thérapie de la somesthésie aussi), et par différentes techniques de reboutement a parfaitement su élaborer ce système de traitement neuro-cutané. Pourtant, à travers la lunette de la neuroanatomie et de la neurophysiologie, cette méthode gagne à être mieux expliquée, comprise, et appliquée. La vivacité de la méthode et la simplicité de son application demandent une expertise poussée en neurophysiologie pour s'y retrouver. Nous y arriverons.

Niromathé, c'est la DNM Dynamique
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